Callisto
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Collection du Musée de Thonon-les-Bains, numéro d'inventaire 1999.1.193.
1937
Plâtre
H. 178 l. 37,5 L. 50
Collection du Musée de Thonon-les-Bains, numéro d'inventaire 1999.1.193.
ANALYSE DE L'ŒUVRE
COMPARAISON FORMELLE
Aristide Maillol, Flore, 1910, Bronze, 164 × 52 × 36 cm, Sculptures des jardins du musée du Louvre (d), Fonds national d'art contemporain, N° d’inventaire FNAC 9486, Jardin des Tuileries, Paris.
Callisto est une figure secondaire de la mythologie grecque que seul le titre de l'œuvre permet ici d'identifier. L'interprétation de Marguerite Peltzer est à échelle humaine, recherchant l’équilibre et la grâce des formes, comme les modèles antiques. Elle a cependant été jugée froide et ses proportions trop en chaire. Elle n'a pas conquis la critique lors du Salon des Artistes français de 1937 où elle a été présentée.
Marguerite Peltzer,
Callisto
1937
Collection du Musée de Thonon-les-Bains, numéro d'inventaire 1999.1.193.
EXPOSITIONS
BIBLIOGRAPHIE
- Salon des Artistes français, 1937.
- Salon de l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs, 1937.
- « Un groupe d’Henry Bouchard : la Comédie ; un torse de jeune fille de Joffre, la Calisto de Peltzer de Cygnemont », « Le Salon de 1937 », Le Figaro Littéraire, 1 mai 1937, p. 9.
- « Un petit groupe de Léda agenouillée et riant aux caresses du cygne est apporté par Mme Barberis-Edwards, et Mme Peltzer de Cygnemont a fait de Callisto, compagne de Diane, une figure à la tête menue, un peu froide en l’élancement de ses formes. », « La Sculpture au Salon », Le Temps, 12 mai 1937, p. 4.
- « La Calisto de Mlle Peltzer de Cygnemont est fort bien ratissée. Trop. Cela réalise cette gageure d’être à la fois sec et mou : sec parce que chaque détail est exagérément disséqué ; mou, parce qu’inutilement gonflé de chair. », « Le Salon 1937 », Les guêtes, 1937, p.2.
- « L’enfance et la jeunesse ont inspiré : [...] Marguerite Peltzer de Cygnemont, Calisto, de lignes pudiques et le regard chargé d’expression », Correspondance Havas, 7 mai (année non identifiée).
- « Son travail est alors proche des réalisations des sculpteurs français Despiau et Wlérick. Certains critiques d’art vont jusqu’à le comparer à l’art de la Grèce antique : recherche de la beauté et de la perfection plastique dans des rendus lisses et apaisés au-delà des souffrances humaines. Les thèmes traités deviennent également plus solennels : allégories mythologiques, ou bibliques telles Rhéa, Calisto ou Hélène de Troie dans l’Éveil », « Sculptures », musée sors de ta réserve ! , p. 43.