Douleur
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Le plâtre est conservé dans la collection du Musée de Thonon-les-Bains, sous le n° d'inventaire 1999.1.194. Une version en terre cuite n'a pas été localisée.
1929-1931.
Il existe une version en plâtre et une version en terre cuite "édition Barbedienne".
H. 85 l. 21 L. 32
Le plâtre est conservé dans la collection du Musée de Thonon-les-Bains, sous le n° d'inventaire 1999.1.194. Une version en terre cuite n'a pas été localisée.
ANALYSE DE L'ŒUVRE
COMPARAISON FORMELLE
Auguste RODIN (1840-1917), Le désespoir (grand modèle) - vers 1893, épreuve en bronze à patine brun vert nuancée. H : 31,7 ; L : 22,9 ; P : 29,7 cm. Georges Rudier fondeur Paris. Signé sur le rocher.
On remarque qu'il s'agit du même modèle que celui de l'œuvre intitulée Affliction (collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire : 1999.1.197). Moins idéalisé qu'auprès d'autres sculpteurs, le corps féminin est ici traité avec une sensualité qui tient à son réalisme. La délicatesse de l'œuvre repose sur la subtilité des indices qui induisent le sujet : la tension dans la position des bras, le léger décalage des genoux, la force de son poing fermé. Cette pureté harmonieuse offre une grâce sobre à cette réalisation qui compte parmi les œuvres importantes de l'artiste.
Marguerite Peltzer,
Douleur
1929-1931.
Le plâtre est conservé dans la collection du Musée de Thonon-les-Bains, sous le n° d'inventaire 1999.1.194. Une version en terre cuite n'a pas été localisée.
EXPOSITIONS
BIBLIOGRAPHIE
- Salon des Artistes français, 1932.
- « Il y a chez Mme Peltzer une gentille Douleur dont le visage seul nous est caché et qui pourrait être aussi bien la Pudeur », « « Le Salon des artistes français et de la Société nationale des Beaux-Arts », Le Matin, 30 avril 1932, p. 7.
- « La Douleur et l’Affliction sont un peu parentes ; le même modèle jeune et très proche du canon grec, a servi à l’artiste, et a donné lieux à deux ouvrages très proches l’un de l’autre. Mais tandis que dans la Douleur on est séduit par un ensemble d’une impeccable pureté et d’une rare harmonie, dans l’Affliction, qui est une statuette, on se plaît à admirer surtout la finesse du modelé. », « Les Sculpteurs », source non identifiée, 1932.
- « Douleur, œuvre d’une rare intensité d’expression est exposée par Marguerite Peltzer de Cygnemont au Salon des Artistes Français. J’en ai apprécié les belles lignes simples et nobles, l’attitude si émouvante, si vraie. Cette statue, grandeur nature, a été conçue et exécutée par une artiste au talent pur et fortement évocateur. Nous avons souvent présenté à nos lecteurs ce sculpteur si heureusement doué, possédant une technique très sûre qui lui permet les plus remarquables réalisations. [...] Les œuvres de cette artiste de valeur, d’une facture sobre et distinguée, donnent une grande impression de vie. L’expression de souffrance qui anime les deux sculptures exposées à ce Salon, est simple et intense et traduit toute la différence de profondeur qui sépare la douleur de l’affliction. », « La Sculpture au Salon », Les artistes d’aujourd’hui, 1932.
- (Reproduction) L’Illustration, n° 4863, 94e année, 16 mai 1936, p. 22.
- « Ses premières grandes réalisations sont influencées par l’expressionnisme allemand des années 1910-1920. Les sujets sont violents : Rancœur, Douleur, Marasme. », « Sculptures », musée sors de ta réserve ! , p. 43.