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Eternelle esclave

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Il a existé une version en plâtre et une version en bronze. Les deux ne sont pas localisées.

1931

Il existe une version en plâtre (1931) et une version en bronze exposée à de multiples reprises (1937).

Il a existé une version en plâtre et une version en bronze. Les deux ne sont pas localisées.

ANALYSE DE L'ŒUVRE

COMPARAISON FORMELLE

Michel-Ange, Esclave mourant, Italie, 1513 - 1515
face, recto, avers, avant © 2012 Musée du Louvre / Raphaël Chipault

Eternelle esclave apparaît comme le summum de la mise en abîme entre le parcours personnel de l’artiste et sa production. Une femme à la sensualité exacerbée, proche de l’extase, semble entravée dans ses mouvements. Pourtant, lorsque l’on tourne autour de l’œuvre, on constate que ses mains ne sont pas retenues par des liens : la femme n’est donc pas contrainte par la force mais métaphoriquement soumise par sa propre volonté. À cette même époque, Marguerite Peltzer est dans une situation complexe. Elle entretient depuis plusieurs années une relation avec un homme déjà marié. Une fois veuf en 1931, elle dû attendre la demande en mariage de celui qui devint plus tard son époux.

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Marguerite Peltzer,

Eternelle esclave

1931

Il a existé une version en plâtre et une version en bronze. Les deux ne sont pas localisées.

EXPOSITIONS

BIBLIOGRAPHIE

- Salon des Artistes Français, 1931.
- Salon des femmes peintres et sculpteurs, 1937 - à remporté le prix de sculpture.

- « Les nus féminins de G. Peltzer restent parmi les plus séduisants du Salon des Artistes Français. Cette artiste paraît exceptionnellement douée, et elle connaît, de toute évidence, les possibilités totales de son métier. Son envoi de cette année, Éternelle esclave et Femme et Faune s’imposent par leur charme, autant que par leurs qualités de composition et d’exécution. G. Peltzer s’en tient aux théories les plus classiques. Elle semble vouloir se rattacher à la tradition antique. La beauté de la statuaire qu’elle œuvre est en effet conforme aux canons et aux harmonies des lignes qui depuis la Grèce, en passant par la Renaissance, ont tant fait pour le culte du beau. », source non identifiée, 1931.

- « Le sculpteur Marguerite Peltzer participe encore cette année d’une façon très intéressante au Salon des Artistes Français . Femme et Faune et Éternelle esclave groupe et statue en bronze sont d’une belle ampleur de conception, d’une exécution à laquelle on ne peut rien souhaiter. Ce sont de maîtresses pièces, où s’affirme à plein la volonté d’une artiste qui travaille délibérément en dehors de tout souci étranger à celui d’exprimer sa personnalité. Elles sont arrachées de la matière même du rêve où Marguerite Peltzer s’est complue ; elles possèdent, en même temps qu’une note originale et moderne, la minutie, la science et la raison des œuvres anciennes. Surtout elles traduisent plus que l’harmonie pure et simple d’un contour ou d’un mouvement : elles sont un drame vivant, une cristallisation d’un moment unique de la vie auquel elles confèrent une inattendue et durable dignité. », « Les Sculpteurs », Les artistes d’aujourd’hui, 1931.

- « En sculpture, signalons [...] l’Esclave, de Mlle Marguerite Pelzer [SIC] de Cygneumont [SIC] », « Le 59e Salon des femmes peintres et sculpteurs », La Croix, 3 septembre 1937, p. NP.

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