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Femme damnée

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La version en pierre reconstituée appartient à la collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire : 1999.1.198. La version en plâtre n'est pas localisée.

c.1935

Une version en plâtre et une version en pierre reconstituée

H. 95 l. 38 L. 31

La version en pierre reconstituée appartient à la collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire : 1999.1.198. La version en plâtre n'est pas localisée.

ANALYSE DE L'ŒUVRE

COMPARAISON FORMELLE

Auguste Rodin, Femme accroupie (détail de la Porte de l'enfer), vers 1882, ©Musée Rodin.

Cette œuvre réalisée en 1935 par Marguerite Peltzer, fait partie d’une série de trois sculptures avec Marasme et Rancœur fortement marquée par l’Expressionnisme allemand. La sculptrice représente une femme damnée, thème quelque fois exploré par les artistes au XIXe siècle. Contrairement aux représentations communément admises de femmes allongées et alanguies, Marguerite Peltzer, qui s’intéresse aux figures féminines et tend bien souvent à se réapproprier les codes de leur représentation, nous en livre une version originale et personnelle. La figure semble prisonnière de son corps, repliée, à l’aspect monolithique et amalgamé. Les muscles saillants renforcent la tension à la fois physique et psychique, dont témoigne également le visage longiligne aux yeux et à la bouche d’une grande expressivité. Le corps et les éléments expressifs sont presqu’effacés, comme usés. Seuls le traitement plastique des cheveux, stylisés et disposés d’un seul côté du visage, rompt avec la symétrie de la figure, lui apportant mouvement et déséquilibre métaphorique.

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Marguerite Peltzer,

Femme damnée

c.1935

La version en pierre reconstituée appartient à la collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire : 1999.1.198. La version en plâtre n'est pas localisée.

EXPOSITIONS

BIBLIOGRAPHIE

- Salon de l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs, 1937.
- Salon des Tuileries, 1938

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