Le travail des drapés fait de cette œuvre l'une des plus modernes et stylisées de la production de Marguerite Peltzer. Les plis du linge se confondent presque avec la chevelure de la prieuse. Deux versions semblent avoir existé ; à moins que la première retrouvée dans les archives, moins précise, ait été une étape intermédiaire dans la réalisation. Entièrement repliée sur sa communion, le sujet est absorbé par l'intériorité du moment. Radicale, économe en moyen, cette prière sort quelque peu des représentations religieuses traditionnelles. Elle s'ancre dans une intemporalité qui lui confère sa force.