Rhéa
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Collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire 1999.1.191.
1933
Plâtre
H. 178 l. 48 L. 49
Collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire 1999.1.191.
ANALYSE DE L'ŒUVRE
COMPARAISON FORMELLE
Vénus de Milo, période hellénistique: 3e quart IIe s. av. J.-C. (-150 - -125), Mélos, découverte en 1820
Rhéa est une figure de la mythologie romaine. Elle est peu citée mis à part dans l’histoire de Dionysos, qu’elle guérit de sa folie en l'initiant à ses mystères.
En général, elle est représentée escortée de lions. Un nouvelle fois, il n’y a donc que le titre qui permettre d’identifier le sujet ici exploré par Marguerite Peltzer. À l’échelle humaine, ce plâtre est une référence à l’Antique et à la formation académique suivie par l’artiste. L’œuvre est une recherche d’équilibre dans la posture. On trouve une certaine grâce dans le réalisme des proportions du modèle, qui n’est pas idéalisé.
On constate par ailleurs l'expressivité d'une opposition dans le mouvement, qui n'est pas sans rappeler la posture de la célèbre Vénus de Milo.
Marguerite Peltzer,
Rhéa
1933
Collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire 1999.1.191.
EXPOSITIONS
BIBLIOGRAPHIE
- Salon des artistes français de 1933.
- Rétrospective posthume “Marguerite Peltzer-Genoyer - Sculpteur - À fleur de terre”, organisée par la ville de Thonon-les-Bains, 1991.
- « la jolie Rhea de Marguerite Peltzer de Cygnemont », « Le Salon des artistes français et de la Nationale », Le Matin, 1 mai 1933, p. 7.
- « Voici des nus : l’Aurore, pierre dure, de Joseph Cormier ; l’Archer, de Jean Camus ; l’Artémis, de Camille Gresland ; la Rhéa, de Mlle Peltzer de Cygnemont », « La Sculpture au Salon », L'Œuvre, 10 mai 1933, p. 5.
- « Dans ses deux figures de dimensions très modestes, Luppé, une fois de plus, a donné la mesure d’un talent non seulement très original, mais très sûr, et Mlle Peltzer de Cygnemont a une Rhéa dont la ligne est d’une distinction fine et fière. », « Les Salons de 1933. La Sculpture. Salon des artistes français », Le Temps, 28 juin 1933, p. NP.
- « De la même artiste, une gracieuse forme féminine : Rhéa, par un saisissant contraste, montre l’épanouissement de la jeunesse en fleurs. », Les Feuillets de Madame, juin (année non identifiée).
- « Son travail est alors proche des réalisations des sculpteurs français Despiau et Wlérick. Certains critiques d’art vont jusqu’à le comparer à l’art de la Grèce antique : recherche de la beauté et de la perfection plastique dans des rendus lisses et apaisés au-delà des souffrances humaines. Les thèmes traités deviennent également plus solennels : allégories mythologiques, ou bibliques telles Rhéa, Calisto ou Hélène de Troie dans l’Éveil », « Sculptures », musée sors de ta réserve ! , p. 43.