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Salomé

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Il existe deux versions. Celle en plâtre appartient à la collection du Musée de Thonon, celle en pierre noire reconstituée est dans une collection privée.

c.1936

Il existe une version en plâtre et une en pierre reconstituée foncée.

H. 75

Il existe deux versions. Celle en plâtre appartient à la collection du Musée de Thonon, celle en pierre noire reconstituée est dans une collection privée.

ANALYSE DE L'ŒUVRE

COMPARAISON FORMELLE

Anton Grath, Bronze de Salome, 45 cm, début XXe.

Salomé, thème souvent exploré dans l’histoire de l’art, est traité par Marguerite Peltzer dans un style linéaire et épuré, caractéristique de l’esthétique Art Déco. Elle explore à travers le dévoilement du corps féminin, la frontière entre Eros et Thanatos, si bien développée par les artistes « fin de Siècle ». Mais la représentation d’une femme séductrice et complice est abandonnée au profit de l’image peu courante d’une Salomé frappée de dégoût et d’horreur, les yeux rivés sur la tête de Saint Jean-Baptiste, dans une composition théâtrale et expressive. Les visages aux expressions contraires agissent comme les masques d’un théâtre antique. Si la lisibilité de la sculpture l’inscrit dans un style Art Déco tardif, rappelant également le sujet d''Hypocrisie", la grande expressivité de la figure de Salomé est également empreinte d’Expressionnisme allemand, explorée plus tôt par Marguerite Peltzer dans la série comprenant les sculptures « Marasme », « Rancœur » et « Femme damnée ».

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Marguerite Peltzer,

Salomé

c.1936

Il existe deux versions. Celle en plâtre appartient à la collection du Musée de Thonon, celle en pierre noire reconstituée est dans une collection privée.

EXPOSITIONS

BIBLIOGRAPHIE

- Salon des Tuileries, 1936.
- Salon (version en pierre reconstituée), 1938.
- Salon des Beaux-Arts d’Annemasse, 1950.

- « Le Salomé de Marguerite Peltzer de Cygnemont traduit un intéressant effort d’imagination. », Vie, 15 juin 1936.
- Salon des Tuileries de 1936.
- Salon des Beaux-Arts d'Anemasse en 1950.
- « [...] et arrivons-en au travail vraiment intéressant de Mme Peltzer-Genoyer, de Thonon. Elle a réussi, dans le domaine du moulage, de beaux morceaux imitant le granit, qui ont indéniablement une certaine classe. Il convient de citer, parmi les meilleures réussites de cette artiste : « Salomé » dansant, avec, à ses pieds, la tête coupée de Saint-Jean-Baptiste, et une jeune fille « Agenouillée ». Il y a quand même dans cet art une audace, un tempérament solide et classique, qui tranchent nettement des autres productions de cette année », Le Dauphiné, 4 décembre 1957.

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