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Sirène (bassin)

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Collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire 1999.1.211.

1966

Pierre reconstituée.

H. 205 x l. 150 x L. 79

Collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire 1999.1.211.

COMPARAISON FORMELLE

ANALYSE DE L'ŒUVRE

Robert Wlérick, bronze, L'offrande, exposée pont Gisèle-Halimi, à Mont-de-Marsan.
Photographies de la Sirène de l'hôtel de ville, © archives du fonds Peltzer, collection Thonon-les-Bains

La Sirène fascine les artistes depuis l’Antiquité. Créature mi-femme mi-poisson, sa popularité traverse les siècles et les courants artistiques. Elle est un motif fréquemment exploré dans une histoire de l’art où la femme, souvent associée à l’animal, apparaît mystérieuse et dangereuse. Marguerite Peltzer va réaliser plusieurs versions de sirènes, ainsi que de femme-salamandres. Cette sirène est devenue l’œuvre la plus célèbre de l’artiste auprès des Thononais, commandée pour orner le nouvel hôtel de ville après sa restauration. L’artiste semble ici conjurer les valeurs négatives de la femme animale en présentant une être serein et harmonieux. En effet, loin d’être menaçante et instable, la Sirène apparaît comme une figure imposante. Appuyée sur son rocher stylisé, elle incarne la puissance et la stabilité. Les proportions, le jeu entre les vides et les pleins, renforcent l’harmonie générale. Loin d’annoncer par son chant magique la mort prochaine, la divinité lacustre veille paisiblement sur la ville de Thonon.

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Marguerite Peltzer,

Sirène (bassin)

1966

Collection du Musée de Thonon-les-Bains, n° d'inventaire 1999.1.211.

EXPOSITIONS

BIBLIOGRAPHIE

- Bassin de l’Hôtel-de-Ville de Thonon-les-Bains.
- La Société des artistes français au Grand Palais, 1985.
- Rétrospective posthume “Marguerite Peltzer-Genoyer - Sculpteur - À fleur de terre”, organisée par la ville de Thonon-les-Bains, 1999, n°1.

- « Beaucoup de bruit autour de la sirène, vers laquelle fusèrent, en même temps que les gouttelettes d’une eau fraîche et limpide, mise en valeur par un éclairage judicieux, les appréciations les plus [...] »,
« Après une grande journée thononaise », Le Dauphiné, 18 décembre 1967.

« La neige sait être quelquefois facétieuse. Trouvant sans doute que la «sirène» du patio de l’hôtel de ville devait souffrir de sa nudité par ces temps d’hiver précoce, elle l’a recouverte d’une robe d’Hermine (bien éphémère il est vrai) du plus gracieux effet et chaste, ô combien ! », « Une robe d’Hermine ! », Le Messager, 2 août 1985

« Parmi les deux sculptures présentées, on peut reconnaître la maquette (en terre cuite) de la sirène que l’on peut admirer sur le parvis de la mairie », Le Messager , 2 août 1985.

« Elle était le sculpteur connu de tous les Thononais puisqu’elle était l’auteur de la «sirène» placée dans la cour intérieure de l’Hôtel-de-Ville [...] », « La sirène est orpheline. Décès du sculpteur Marguerite Peltzer », Journal non mentionné, 18 février 1991.

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