Cette œuvre est la première identifiée dans la production de Marguerite Peltzer. Un peu maladroite en comparaison avec la dexterité technique qui sera la sienne après quelques années d'étude supplémentaire, cette œuvre possède déjà bien des caractéristiques de ce qui occupera l’artiste : le nu féminin et les contradictions dans les formes.
Dans quelques cas, les emprunts de Marguerite Peltzer aux œuvres d'autres artistes apparaissent plus flagrants. Celle-ci est indéniablement marquée par l'influence de Wlérick dans le traitement du corps et dans la posture. Il est intrigant d'observer que le sujet de la baigneuse et du rocher intervient si tôt - en 1921 - dans la production de l'artiste, car bien plus tard, elle le prolongera en explorant la thématique de la sirène, qui deviendra à Thonon-les-Bains son œuvre signature.